OLD DICK, GOOD DICK.
Les plats pays sont riches en poétes grandes gueules, qui leur donnent un singulier relief. Flamboyant, Dick Annegarn n'a jamais fermé la sienne, malgré vingt ans de désert... pour cause de mauvais caractére. Rangé des péniches, des apéros bios, des " Factory " Khméres... Avec " Adieu Verdure ", son nouvel album, il retrouve le goût des harmonies majeures et invite Mathieu Boogaerts, Marc Ribot, cornet, harmonium et basson, photo promo by Mondino et réalisation D. Blanc-Francard... Joli casting ! Mots tordus, comptines naïves, blues serein, et puis salutations ˆ sa famille, celle des artistes maudits : hier le poéte hongrois Jozsef Attila, aujourd'hui le Turc Abdel Zeyniki... et même, un rap pour Hector Boileau, " pénible moralisateur comme les rappeurs d'aujourd'hui "... Du vrai sabot hollandais.
Les 7, 8 et 9 octobre au Cirque d'Hiver. 20 h, 140 F, + le 15 ˆ la MJC Louise Michel de Fresnes. Jacques Soulhier é